Île caribéenne de contraste alternant entre plages immaculées et vallées verdoyantes, Cuba a su préserver une certaine joie de vivre – malgré un régime omniprésent et restrictif – qui se traduit par le goût de la fête – les peñas improvisées de rue – et celui de la table. Cuba, où le temps semble s’être arrêté, recèle de trésors à découvrir chaque jour et un certain art de vivre.

« Je suis né à Cuba et je mourrai à Cuba » nous confie le patriarche cubain à la peau burinée, portant sur ses genoux son plus fidèle ami, un coq ironiquement prénommé Fidel. Mourir à Cuba sans jamais être allé ailleurs. Sans jamais être sorti de l’île. Sans jamais avoir vu autre chose. Malheureux cet homme ? Non, résigné… L’heure n’est plus à la fête. Où sont passées les peñas improvisées dans les rues ? Sur un air de Salsa, seul un couple rencontré au hasard d’une rue de Santi Spiritus, improvise quelques pas de danse. Cuba n’a-t-elle à offrir que son histoire torturée ou bien recèle-t-elle des trésors à découvrir chaque jour ? Le régime est certes omniprésent, mais la vraie vie cubaine se trouve ailleurs, en attendant des jours meilleurs.

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VARADERO, UN ERSATZ DE LA FLORIDE

Première étape à la découverte de cette île, Varadero. Trop touristique diront certains. La péninsule se présente comme une succession d’hôtels et de constructions pré-formatées. Les plages se suivent et se ressemblent. Et pourtant au lever du soleil, si l’on prend le temps de s’y arrêter, alors le plus beau des spectacles s’offre au regard des plus avertis. La mer turquoise et cristalline, aux doux reflets argentés se confond à l’horizon avec le ciel où trône ici et là des nuages aux couleurs d’azur lazuré, donnant à l’ensemble l’illusion que le temps s’est arrêté. Une atmosphère indéfinissable, oscillant entre la brume et le rêve, rend féerique cette vision du Golfe du Mexique. Le reste de la ville ressemble plus à s’y méprendre à la Floride qu’à une ville cubaine. Mais les touristes allemands, mexicains, espagnols, canadiens, italiens… eux adorent ! En cherchant un peu, des bars, plus typiques que ceux des hôtels, servent des piñas coladas aussi blanches que le sable. Immaculée boisson !

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SYSTEME D ET SPECTACLE GRATUIT POUR TOUS

En direction de Santa Clara, la vraie vie des Cubains se révèle peu à peu. Les vieilles Américaines retapées mais lustrées nous ouvrent la route. Des panneaux de propagande omniprésents rappellent à intervalles réguliers le caractère « divin » de la révolution. De Cárdenas à Martí, des petites gouttes annoncent l’orage. Des éclairs. Un grondement. L’orage est à 300 mètres. Une pluie torrentielle s’abat sur la région, arrosant au passage les champs de canne à sucre. Le flot d’eau bat la terre de plus en plus fort. Soudain le ciel s’éclaircit, l’averse semble se faire moins violente, des rayons de soleil pointent sous les nuages encore présents. Les odeurs de la terre fraîchement arrosée commencent à s’exalter dans l’atmosphère. Les patriarches assis à l’entrée de leurs maisons de bric et de broc regardent les voitures passer, leur seule attraction, l’unique spectacle pour lequel ils ne sont pas obligés de payer. Alors ils en profitent ! Ils regardent passer les bus bondés, aux horaires improbables, emmenant leurs compatriotes à leur travail. Ils regardent aussi les vélos, qui restent le moyen le plus sûr pour se déplacer sur de petites distances. D’autres utilisent le cheval comme moyen de locomotion ou font du stop, pratique interdite à Cuba. Dans la région de Sancti Spiritus, des familles se déplacent même en cariole. Chacun s’organise comme il peut, pour améliorer son quotidien. Cuba, c’est la débrouillardise et le système D à volonté. De nombreux cubains, pour arrondir leurs fins de mois, vendent aux touristes des produits sortis discrètement de leurs usines. Celui qui travaille dans une fabrique de cigare, malgré la surveillance constante (et sûrement avec la bénédiction du chef de l’usine) vend à la sauvette quelques boîtes de Cohiba à 30 CUC (pesos convertibles), dont, au final, il ne touchera que 2 CUC. « Ce système me permet parfois de toucher de 80 à 90 CUC supplémentaires par mois. De quoi subvenir aux besoins de ma famille » nous explique un jeune étudiant rencontré au détour d’une rue de Santa Clara.

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LE CHE, MÉMOIRE TOUJOURS VIVACE

Santa Clara est sans doute la ville la plus célèbre de Cuba, et pour cause ! C’est la ville du Che. Quand on est fan, c’est l’étape indispensable pour se souvenir de cet être indéfinissable. Génial pour certain, d’autres voient en lui un tortionnaire digne des plus grands dictateurs de notre monde. Peut-être tout simplement un être humain avec ses qualités et ses défauts, pris dans la tourmente de l’histoire, ayant sûrement effectué de bonnes choses sur terre malgré des décisions meurtrières. Santa Clara, c’est la ville où Ernesto Guevara prit d’assaut et s’empara d’un train blindé rempli de munitions. Ce fait d’armes renforça le moral des troupes du Che, tandis qu’il porta un sérieux coup de massue à l’armée de Batista. C’était un 28 décembre 1958. Aujourd’hui Santa Clara porte aux nues son héros des temps modernes, son « ange » à la gueule d’amour, son « idéal » rendu quasi christique grâce à un seul cliché d’Alberto Korda. Dans cette ville, on peut y voir le fameux train blindé – El Tren Blindado – et la Plaza de la Revolución, une place quasi déserte, sauf lors de cérémonies à la mémoire de la Révolution, où trône une statue du Che, un bras dans le plâtre et l’autre tenant une arme. Derrière cette esplanade, a été construit un mausolée dans lequel reposeraient les restes du Che rapatriés de Bolivie. La ville possède en outre quelques statues du Che disséminées à ses quatre coins.

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SANCTI SPIRITUS, UNE VILLE D’UN AUTRE TEMPS

Plus loin, en descendant vers le Sud, Sancti Spiritus est une région très vallonnée, un peu montagneuse. C’est une contrée où l’on peut trouver des bicoques en bois peint, des chevaux broutant sur le bord des routes, des vaches paisibles dans leurs champs et des gauchos à cheval. Bref, c’est une étendue d’un autre temps. Il n’y a pas grand-chose à faire dans la ville de Sancti Spiritus – l’une des sept villes fondées en 1514 – hormis regarder les heures défiler et se souvenir d’un passé colonial toujours visible grâce aux différents bâtiments architecturaux. La seule véritable attraction de la ville outre le musée d’Art colonial est le pont de la ville construit en 1831 sur la rivière Yayabo. Constitué de Cinq arches, c’est le seul pont de Cuba entièrement réalisé en pierre. Les habitants de la ville se plaisent à expliquer aux touristes que les pierres du pont sont soudées grâce à un mélange de sable et de lait de chèvre. On dit aussi que la gayabera, la fameuse chemise cubaine, tiendrait son nom de la rivière Yayabo. Légende ou réalité, on retrouve là dans ces deux exemples le caractère imaginatif très cubain. Sancti Spiritus permet de se rendre à Trinidad.

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TRINIDAD, UN ESPRIT ROMANTIQUE ET INTEMPOREL

Rues pavées et maisons colorées, cette petite ville pleine de charme est classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1988. Mais nos contemporains ne sont pas les premiers à avoir eut le coup de cœur pour Trinidad, qu’il est de bon ton de visiter en se perdant dans les ruelles aux tons pastel. Fondée en 1514 par Diego Velásquez sur l’ancien village de Manzanilla, elle fut jusqu’à la fin du 16 ème siècle prospère grâce à son rôle de réserve du butin mexicain accumulé par Hernan Cortés. La ville devint ensuite un repaire de bandits. Spécialisée dans le cabotage de contrebande, les pirates hollandais et anglais décident de l’attaquer, pour s’emparer de ses richesses. La ville se convertit alors à la culture de canne à sucre. Plantations et moulins à sucre envahissent la région. Et pour effectuer le travail, on y importa en masse des esclaves d’Afrique. Une prospérité qui dura jusqu’à la moitié du 19ème siècle période pendant laquelle Trinidad vit apparaître la concurrence européenne du sucre de betterave. Révoltes des esclaves, guerres d’indépendance, abolition de l’esclavage auront raison de son ancienne aura. Trinidad tombe dans l’oubli jusqu’aux années 1950, date à laquelle elle est classée Monument National. Petit à petit et grâce au plan socio-économique de la Révolution, Trinidad se relève. Aujourd’hui la ville est une ode à la poésie et au romantisme. Elle a su préserver grâce à son engourdissement passé de superbes palais datant de sa glorieuse époque. Des palais qui nécessiteraient un petit coup de rafraîchissement… Mais qui apporte cette petite touche pleine de tendresse qui fait de cette ville un tableau digne des plus grands peintres impressionnistes. Avec un tel visage, Trinidad est désormais la ville des artistes et des écrivains. Une ville hors du temps qu’il faut visiter justement en prenant son temps. Et l’on ne s’y perd jamais réellement car la Plaza Mayor sert de repère absolu. Une place où fourmillent rabatteurs en tout genre. Et particulièrement ceux qui attendent les touristes pour les emmener vers un Paladar impossible à trouver sur un guide touristique. Le Paladar est aussi une des traditions cubaines. Restaurant chez l’habitant – illégal mais toléré – on peut tomber sur le meilleur comme sur le pire. Aujourd’hui c’est notre jour de chance. Après quelques minutes de marche, nous arrivons chez une charmante cubaine. Nous traversons sa maison et nous nous retrouvons dans une cour où sont installées quelques tables à l’ombre d’un arbre plus que centenaire. Jolies nappes, pour le plaisir des yeux, et brise légère qui rend la chaleur ambiante supportable. Le Paladar est une véritable organisation du système D. Il y a d’abord celui qui réussit à détourner des langoustes fraîches. Ensuite il y a le rabatteur qui touchera certainement sa commission sur chaque touriste. Et puis la cuisinière qui vous prépare au pied levé l’un des plus délicieux repas de votre vie. Non vraiment, aujourd’hui c’était notre jour de chance ! Ah Trinidad ! Ses ruelles pavées et colorées…

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CIENFUEGOS, DE L’INDUSTRIE À JOSÉ MARTÍ

Non loin de là mais non moins pittoresque, Cienfuegos gentiment surnommée « la perle du Sud » ou plus anciennement « le grand port des Amériques » s’étend dans une vaste baie très abritée faisant front à la mer des Caraïbes. De prime abord trop industrielle, surtout aux portes de la ville – en y entrant on est saisi par les usines et autres cheminées industrielles -,  le petit centre historique à lui aussi tout le charme d’une ville telle que Trinidad, par le dédale de ses rues colorées et ses anciennes maisons coloniales dont les habitants n’hésitent pas à vous faire la visite. Tout se concentre à proximité du Parque José Martí, une petite place verdoyante entourée d’édifice du 19 ème et 20 ème siècle, parmi lesquels la cathédrale Nuestra Señora de la Purísima Concepción (1869), l’Hôtel de Ville (1929), le théâtre Tomás Terry (1890), le collège de Artes y Oficios (1927), le palais Ferrer (1918) et l’ancien Casino espagnol (1894). Cienfuegos possède aussi son Prado, un paseo long de 2 ou 4 Km (selon les différentes versions), bordé des plus belles villas coloniales du pays. Punta Gorda quant lui est le quartier résidentiel de Cienfuegos où l’éclectisme architectural est de mise. Cienfuegos fut fondée en 1819 par un lieutenant-colonel né à Bordeaux Don Luis Juan Lorenzo de Clouet de Piette mandaté par la couronne espagnole. La ville se nommait auparavant Jagua puis Fernandina de Jagua. Jugée « trop noire » par le gouvernement, les Clouet y firent venir de nombreux immigrants de la Nouvelle-Orléans et de Bordeaux. Elle n’acquit son nom actuel qu’en 1830 en hommage à José Cienfuegos y Jovellanos, le capitaine général de l’île. Cienfuegos fait désormais partie du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2005 et son centre historique n’a rien à envier à celui de Trinidad. Et ça, peu de gens le savent. Alors, profitez-en !

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CUBA, UNE HISTOIRE MOUVEMENTÉE

Dernière étape et non des moindres à ce mini tour de l’île, étape capitale s’il en est, La Havane. Avec ses vieilles Chevrolet aux chromes scintillants, son architecture coloniale, ses villas modernes, La Havane semble avoir cristallisé le temps et surtout les années 50. Elle offre un charme suranné et un inoubliable voyage dans le temps. La colonne vertébrale de cette ville est sans nul doute son célèbre Malecón, officiellement avenida del Puerto, d’une longueur de 7 ou 8km. Bordant les différents quartiers de la ville, les uns après les autres, ouvrant un chemin vers l’horizon, vers un autre monde. Baptisée la ville aux milles colonnes, ville figée dans le passé, histoire mouvementée, La Havane a beaucoup à offrir avec sa place de plus vieille ville d’Amérique. Fondée en 1514, elle porta d’abord le nom de San Cristobal de la Habana. Elle devint la plaque tournante de la Conquête espagnole et attisant les nombreuses convoitises, elle fut régulièrement pillée. Suivront la construction des forteresses El Morro et La Punta, puis à la même époque, les premières maisons coloniales. En 1762, la bataille de La Havane fait rage. Les anglais prennent la ville aux espagnols et ne leur rendra que l’année suivante, en échange de la Floride. La ville ne cessera de s’enrichir qu’au cours du 19ème siècle. En 1898, un conflit armé débute entre l’Espagne et les Etats-Unis suite à l’explosion d’un cuirassé américain dans la rade de La Havane. Cet événement marquera un tournant dans l’histoire de Cuba, puisqu’elle deviendra « indépendante » jusqu’en 1901, avec l’ingérence des Etats-Unis. La Havane acquière sa totale indépendance le 2 janvier 1959.

LA HAVANE, UNE MOSAÏQUE HISTORIQUE ET ÉCLECTIQUE

La Havane se compose de nombreux quartiers comme Miramar, Vedado, Nuevo Vedado, Cerro, Centro Habana, Habana Vieja…. Tous ont leur identité propre, leur fonction et ne se ressemblent pas. Parmi les plus intéressants d’un point de vue touristique, la Havana Vieja, classée au Patrimoine de l’Unesco, concentre l’essence même de Cuba. De nombreux édifices construits entre le 16ème siècle et le 18ème siècle affichent un charme intemporel et un éclectisme des styles architecturaux. Incontournables, la Plaza de Armas et le castillo de la Real Fuerza (1577), le palacio de los Capitanes Generales (1776), la Plaza San Franscico, la Plaza Vieja et la Plaza de la Catedra. La Havana Vieja abonde de musées, églises et palais. La calle Obispo est l’une des plus pittoresques de La Havane avec entre autre la farmacia y drogueria Taquechel. Une officine qui permet de s’immerger dans les ambiances feutrées des apothicaires d’autrefois. Boiseries et vitrines précieuses s’y côtoient délicieusement. La farmacia La Reunion, fondée par José Sarra et devenue le museo de la Farmacia Habanera, au croisement Teniente Rey et Compostela est elle aussi une véritable merveille qui vaut le détour. Les galeries du quartier, qui relèvent plus des réserves chaotiques d’un muséum que de boutiques épurées, valent un sérieux coup d’œil. On y découvre parfois de petits trésors picturaux rangés en vrac. Sans oublier de demander un reçu décrivant l’œuvre et de vérifier que ce qui est écrit correspond à l’œuvre. Sans ce papier, l’objet peut être confisqué à la douane. À deux pas de la Plaza de la Catedral, la Bodeguita del Medio, autrefois fréquentée par Hemingway, Neruda et Salvador Allende, est le bar-restaurant où a été inventé le mojito. On y va donc pour goûter cette fameuse boisson mais aussi pour manger « cubain ». Une cuisine très simple et typiquement créole qui mêle riz, viandes, poissons, bananes plantains, manioc. Pour terminer un repas, les cubains boivent leur café très serré et très sucré. Les murs de la Bodeguita del Medio sont entièrement recouverts de photos encadrées et de signatures célèbres ou moins célèbres. Chacun y laisse sa trace… avec l’aval du maître des lieux.

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UNE AUTRE VIE DES CUBAINS

A l’Ouest du quartier, le Parque Central et le Capitole pose la limite avec le Centro Habana. Ce quartier, coincé entre Havana Vieja et Vedado abrite la vraie vie cubaine. De vieux immeubles sur colonnes, où s’entassent les familles, tombent presque en ruine. Au coucher du soleil, on y hume la nonchalance des cubains en se baladant à pied sur le Malecón qui prend de magnifiques couleurs à la manière d’une toile de Claude Monet. C’est aussi à Centro Habana que l’on trouve le Barrio Chino, qui n’a de chinois que le nom, même si les traditions chinoises y reviennent peu à peu depuis quelques années. Plus à l’Ouest, Vedado, un quartier résidentiel construit en damier. De nombreuses demeures imposantes ou d’immenses immeubles chatouillant le ciel bordent les larges avenues parcourues par des motos à side-car ou des scooters que chevauchent des cubains « machissimos » et leurs dulcinées pomponnées, vêtues de jupes courtes et de bas résilles. Une certaine image de la dolce vita… Dans les années 30, principalement dans le quartier de Vedado, de nombreux hôtels de luxe sont sortis de terre comme l’hôtel Nacional. Dans ce dernier, Churchill, Marlon Brando ou Ava Gardner y avaient leurs habitudes. Autre hôtel mythique du quartier, le Presidente qui fut rendu célèbre grâce au Che qui y passa sa nuit de noces dans la chambre 904 (dit-on). Le Vedado abrite également la plaza de la Revolución, lieu symbolique chargé d’histoire mais totalement vide d’intérêt touristique. Miramar, quartier des ministères et ambassades, séduit plus surtout avec sa cinquième avenue, la Quinta avenida (qui prolonge le Malecón) dotée d’un terre plein d’arbres et de bancs à l’ombre, bordée de petits squares. Partout, des véritables petit palais, souvent à l’abri des regards, dans des styles architecturaux voguant entre néoclassicisme et néabaroque. Pourtant ce quartier est bien souvent oublié des guides touristiques car beaucoup trop loin du centre Havana Vieja. Il y a tant d’autres choses découvrir à Cuba, tant de rencontres à faire… C’est certain, nous reviendrons un jour !

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CARNET PRATIQUE DE CUBA

Formalités : Pour les ressortissants français, un passeport en cours de validité. Les enfants doivent être en possession de leur propre passeport. Carte de tourisme obligatoire pour adultes et enfants (valable 30 jours maximum). Prévoir 25 pesos convertibles (à ce jour) en espèces pour la taxe d’aéroport retour (obligatoire, à régler sur place).

Se renseigner : Office du Tourisme de Cuba à Paris, 
280 Boulevard Raspail
, 75014
 Paris. Tél. : 01 45 38 90 10 et 01 45 38 99 30. 
Email : ot.cuba@wanadoo.fr.

Partir : Nouvelles Frontières propose un autotour à partir de 1485€ TTC par personne qui permet de découvrir Cuba à son rythme. Sur place : Bureau de Nouvelles Frontières, Hôtel Comodoro, bungalow 874, avenida 3ra y calle 84, Miramar, La Havane. Tél. : (07) 204 2172. Deux journées et 3 nuits sont prévues pour La Havane, une nuit à Cienfuegos, une nuit à Trinidad, une nuit à Santa Clara et une nuit à Varadero.

Loger à Cuba : Hôtel Mercure Cuatro Palmas, Avenida Ira entre Calle 59 y 62. Varadero. Tél. : (045) 66 7040. Hôtel Los Caneyes, Avenida Los Eucaliptos y Circunvalación de Santa Clara. Tél. : (042) 21 8140. Hacienda Maria Dolores, Carreterra Cienfuegos-Trinidad km 1,5. Tél. : (041) 9 6481. Hôtel Faro Luna, Carreterra Pasacalallo km 18, Playa Faro Luna. Cienfuegos. Tél. : (043) 54 8030. Hôtel Occidental Miramar, 5ta Avenida y Calle 74. Miramar. La Habana. Tél. : (07) 204 3584.

Les voyagistes : Havanatour (www.havanatour.fr), Fram (www.fram.fr), Jet Tours (www.jettours.com), Kuoni (www.kuoni.fr), Look-Voyages (www.lookvoyages.com), Nouvelles Îles (www.nouvellesiles.com), Nouvelles Frontières (www.nouvelles-frontieres.fr), Vacances Transat (www.vacancestransat.fr), Voyageurs du Monde (www.voyageursdumonde.fr).

Copyright des Photos : Maeva Destombes. Toute reproduction est interdite sans l’autorisation de l’auteur ou de ses ayants droit.

Article non sponsorisé. Voyage réalisé à titre personnel.